Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



lundi 14 mars 2016

Mes magnums (4)

Château Quintus, saint-émilion grand cru 2012 

Ce qu’il fait là
Un garçon, fût-il le prince Robert de Luxembourg, qui réunit deux crus classés de Saint-Émilion (Tertre-Daugay et L’Arrosée) pour n’en faire qu’un seul sous un autre nom (Quintus) et qui, du coup, perd le classement en toute connaissance de cause, mérite qu’on s’intéresse à ce qu’il fait.

Pourquoi on l’aime
Quand le propriétaire de Haut-Brion et de La Mission-Haut-Brion dépense quelques sous pour créer un saint-émilion, on peut s’attendre à un niveau d’exigence très, très, très élevé. La propriété est l’un des terroirs les plus qualitatifs de Saint-Émilion. Du haut du tertre, la vue à 360° n’a pas d’équivalent à Bordeaux. Sauf, peut-être, de la terrasse de Bellevue, un matin de brume légère ou de celle de l’adorable Clos Saint-Martin. Un aussi beau décor ne peut donner naissance qu’à un vin élégant. Sans compter les quatre expositions du vignoble, un vrai plus.

Avec qui et avec quoi 
Avec des amateurs, des esthètes plus préoccupés par le vin que par l’étiquette, pour l’instant inconnue. Des curieux à qui vous servirez, en plus, la belle histoire.

La bonne heure du bonheur 
Le soir, quand on se raconte des histoires. Par exemple, celle de Pierre Lurton qui gratifie les sables du pied de côte de Quintus de « toutes, toutes petites graves ». J’adore.

Combien et combien 
790 magnums, 186 euros le magnum.

Il ressemble à quoi ?
Il a décidé de prendre les traits d’un dragon ailé. C’est l’emblème de l’étiquette (posé sur une tour de guet #tertredaugay), c’est la statue dans le parc, c’est complètement créatif et décalé, donc drôle.

Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve 
Tannin crémeux avec une allonge soyeuse et une réelle plénitude. 16/20

Le bug 
Je cherche encore (genre je l'aurai, un jour, je l'aurai).



Ce texte a été publié sous une forme différente dans EN MAGNUM numéro 2 (en vente chez votre marchand de journaux). Il fait partie d'une série de dix "interviews de magnums".

3 commentaires:

  1. On va le goûter aux primeurs : on dira tout :-)

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  2. une autre façon de lire la 'belle histoire' : il existait à st Emilion un excellent rapport qualité/prix capable dans les grands millésimes de tutoyer les sommets : L'Arrosee. Si vous croisez les 1970, 1982 ou plus récemment produit 2005, n'hésitez pas une seconde, tendez votre verre ! Et dans le fond, c'est bien cela que cherche l'amateur.
    Si on ajoute le fait que 'les domaines' sont coutumiés du genre avec la canibalisation de Tour Haut Brion et dans une moindre mesure de Laville Haut Brion .... Deux grands vins dont l'histoire fut aussi prestigieuse que qualitative ... L'interprétation peut être sensiblement différente.

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  3. Des "tannin(?s) crémeux". Diantre! Qu'est-ce que cela peut bien être? De la mox?

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